Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Collectif de rebaptisation du pont Alexandre III

PARCE QUE LES DROITS DE L'HOMME SONT CETTE NÉCÉSSITÉ IMPÉRIALE. Le CRPA est le Collectif de debaptisation du pont Alexandre III dont l'ojectif est la dénonciation des discriminations en Russie par le pouvoir en place , discriminations contraires à nos valeurs : LA RUSSIE AUJOURD'HUI EN 6 POINTS 1°). Un triste anniversaire. En cette «journée des Nations unies», censée célébrer l’entrée en vigueur de la charte de l’ONU en 1945, la Russie a bloqué un projet de résolution renouvelant la mission d’enquête sur les attaques chimiques en Syrie. Depuis le début du conflit dans le pays en 2011, c’est la neuvième fois que Moscou, allié indéfectible du régime de Damas, fait ainsi usage de son droit de veto. 2°). La Cour européenne des droits de l'homme a condamné mardi la Russie pour ne pas avoir assez enquêté sur la mort de 21 civils, le 5 février 2000, à Grozny, en Tchétchénie. 3°). Meurtres d’homosexuels en Russie : “Etre gay en Tchétchénie, c’est déjà être en danger de mort” 4°). La Russie dépénalise les violences domestiques pour éviter la « destruction de la famille » 5°). Confrontés à une xénophobie de plus en plus manifeste de la part des chrétiens orthodoxes souvent tentés de faire l’amalgame entre islam et terrorisme, la communauté musulmane de Moscou fait entendre sa voix. 6°) La CEDH condamne la Russie pour sa loi réprimant la « propagande » homosexuelle envers les mineurs. Trois militants russes de la cause homosexuelle, condamnés en vertu de cette loi russe de 2013, avaient saisi la Cour européenne des droits de l’homme. Dernièrement , Zelimkhan Bakaev, un chanteur russe de 25 ans est gay a disparu alors que la Tchétchénie est accusée depuis plusieurs mois de persécutions envers les homosexuels. Et depuis quelques jours, la presse LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) internationale croit savoir que le chanteur a été torturé et tué par des milices de la police tchétchène. La trêve aura été de courte durée. Au mois de mars, le journal russe Novaïa Gazeta révélait que plus d'une centaine d'homosexuels avaient été arrêtés en Tchétchénie ces derniers mois, et que les autorités de cette république russe du Caucase incitait leurs familles à les tuer pour "laver leur honneur". La Russie d'aujourd'hui....."300 à 400" homosexuels détenus et torturés CONCERNANT Alexandre III de Russie Né le 26 février 1845 et mort le 20 octobre 1894 était l'avant-dernier empereur de Russie, du 2 mars 1881 jusqu'à sa mort. Cet autocrate antisémite dit le "dogue" interdisa la Marseillaise en Russie. Après trois ans d’alliance avec la France déclara en 1893 "les Français sont le peuple le plus infect du monde…on ne s’allie pas avec la vermine" Les sites touristiques qui présentent les monuments de la ville lumière ne s'attardent jamais sur la biographie d'Alexandre III. Il est donc cette nécessité impérieuse pour l'image de Paris, de la France notre pays des droits de l'Homme, que le pont Alexandre III soit SYMBOLIQUEMENT débaptisé afin qu’il représente enfin la liberté et le courage d'une nation qui lutte et refuse l'innommable plutôt que celle du déshonneur. La France doit être pleinement fier de son patrimoine et doit redevenir ce pays qui montre le chemin de la dignité humaine dans la considération la plus totale pour le respect des droits de l’Homme. Aujourd’hui la France souffre. Elle souffre d’un mal insidieux, complexe et contagieux qui s’exprime au travers du racisme et de l’antisémitisme. En 2015 plus de 2000 actes de cette nature ont entaché notre société. Un mal contre lequel le Président de la République Emmanuel Macron a promis de combattre. La France souffre également de son histoire méconnue pour de nombreuses personnes. Nous avons le plus grand des intérêts à étudier l’histoire, notre histoire. Ce ne sera que dans une véritable connaissance du passé que nous trouverons la manière sincère d’éclairer notre présent, de mieux comprendre notre véritable identité, cette même identité qui manque à tellement à beaucoup. Un individu construit généralement son histoire par la transmission et la mémoire, raison pour laquelle j’ai largement insisté précédemment sur le rôle essentiel, culturel, fédérateur, et identitaire de nos monuments et de leurs histoires. La France souffre de ses multiples entorses commises envers les droits de l’Homme, ces même droits de l’Homme qui faisaient sa candeur d’antan. En 2015, la Cour européenne des droits de l’Homme a épinglé notre pays à de multiples reprises. Près d’une vingtaine de condamnations. Même si nous sommes loin derrière la Turquie et la Russie, nous ne pouvons nous satisfaire de ce triste et amer constat. Si la France veut retrouver la place qui autrefois était la sienne, ou elle était cette fervente défenderesse des droits de l’Homme, elle doit désormais pour se faire montrer l’exemple et ouvrir une voie nouvelle. Elle doit s’engager dans une lutte active et efficace contre le racisme et l’antisémitisme mais surtout en terminer de manière définitive avec les blessures de son passé en s’affranchissant des chaînes de son histoire pour qu’enfin elle soit en accord avec sa devise : « liberté, égalité, fraternité » La france doit être un acteur pour l'évolution des droits de l'Homme Le CDPA Pour nous contacter : crpa75000@yahoo.fr

La Russie dépénalise les violences domestiques

 Sous la pression du pouvoir et de l’Eglise orthodoxe, les députés ont voté un projet de loi qui allège les peines en cas de violences dans le cercle familial. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/26/contre-les-valeurs-occidentales-la-russie-depenalise-les-violences-domestiques_5069197_3214.html#i8haajTgCw40JhDq.99

Sous la pression du pouvoir et de l’Eglise orthodoxe, les députés ont voté un projet de loi qui allège les peines en cas de violences dans le cercle familial. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/26/contre-les-valeurs-occidentales-la-russie-depenalise-les-violences-domestiques_5069197_3214.html#i8haajTgCw40JhDq.99

 

A une écrasante majorité, les députés russes ont adopté, mercredi 25 janvier, un projet de loi controversé visant à dépénaliser les violences commises dans le cercle familial. Le texte, voté en deuxième lecture avec 385 voix et seulement 2 contre, prévoit de commuer en peine administrative des actes de violence n’entraînant pas d’hospitalisation, mais considérés jusqu’alors comme un délit pénal passible de deux ans d’emprisonnement. « C’est un vote historique car, dans certains pays, le rôle de l’Etat dans la vie familiale dépasse toutes les bornes », s’est réjoui, en séance, le député Andreï Issaïev.

« Le pouvoir veut faire trois pas en arrière en dépénalisant complètement la violence et en retirant aux victimes leur seul mécanisme de protection », s’insurge un collectif de femmes qui appelle à une manifestation, le 4 février, dans un quartier nord de Moscou. Leur précédente tentative de rassemblement, sur la place Bolotnaïa – lieu de rassemblement des grands défilés de protestation contre la réélection de Vladimir Poutine durant l’hiver 2011-2012 – s’est heurtée à un cynique refus des autorités : « Pas assez de place pour 1 000 personnes », a affirmé la mairie.

Pression de l’Eglise orthodoxe

Féministes et défenseurs des droits de l’homme ne désarment pas pour autant et font valoir qu’en Russie, plus de 10 000 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint. Selon Svetlana Aïvazova, membre du conseil des droits de l’homme au Kremlin, qui s’appuie sur les statistiques officielles, 40 % des crimes graves, dont sont victimes en priorité des femmes mais aussi des enfants, se produisent en milieu familial.

Sous la pression du pouvoir et de l’Eglise orthodoxe, les promoteurs du projet, qui devrait être adopté définitivement le 27 janvier – une simple formalité – avant d’être promulgué par Vladimir Poutine, ont remis en cause l’introduction, en juillet 2016, de la notion de « proches » dans l’article 116 du code pénal russe relatif aux violences physiques. Ils jugeaient « discriminatoire » le fait que ces proches puissent être poursuivis pénalement alors que les auteurs d’agressions bénignes qui ne font pas partie du cercle familial relèvent du droit civil.

L’entrée en vigueur de cette disposition aurait pu « aboutir à ce que les parents consciencieux soient menacés de poursuites pénales, jusqu’à deux ans de prison, pour n’importe quel recours, même modéré et judicieux, à la force physique dans l’éducation des enfants », avait aussitôt réagi la commission des affaires familiales du patriarcat sur son site Internet.

En décembre 2016, interrogé sur ce sujet lors de sa conférence de presse annuelle, Vladimir Poutine avait lui-même répondu : « Il existe d’autres moyens d’éducation que les fessées mais bien sûr, il faut aussi rester raisonnable. » Aller trop loin dans l’interdiction, « c’est mauvais à la fin, ça détruit la famille », avait-il ajouté.

Société « traditionnelle »

Une première mouture du texte, présentée en juillet 2016 par la sénatrice Elena Mizoulina – connue pour être à l’origine d’une loi contre la « propagande homosexuelle », pour ses positions conservatrices sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ou sa proposition de taxer les divorces –, mettait en avant la « préservation des valeurs traditionnelles familiales », dans la droite ligne des discours appelant à s’écarter des « valeurs occidentales ».

Dans la version actuelle, défendue par la députée Olga Batalina, l’exposé des motifs a été expurgé de ces éléments, mais aucune modification sur le fond n’a été introduite. Et le débat public a éludé le sort des femmes battues pour se concentrer sur le droit des parents à punir leurs enfants. « Les traditions russes ne reposent pas sur l’éducation des femmes par le fouet comme certains essaient de nous en convaincre », a toutefois fustigé le député communiste Iouri Sineltchikov, l’une des rares voix discordantes de la Douma, la chambre basse du Parlement russe.

Mais peu de victimes de violences domestiques finissent par porter plainte, et seulement 3 % des enquêtes ouvertes franchissent le seuil d’un tribunal. Parfois, la police n’intervient même pas. Fin novembre 2016, le pays s’était ému du cas d’une jeune femme morte sous les coups de son compagnon à Orel, dans la région d’Orlov, 360 kilomètres au sud-ouest de Moscou. Peu avant le drame, la victime avait appelé les secours, en vain.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/26/contre-les-valeurs-occidentales-la-russie-depenalise-les-violences-domestiques_5069197_3214.html#r4xy26F4pGEUjEts.99
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :